Kerkreol.49@gmail.com
Cours mixte accessible dès 6 ans.
La méthode d'apprentissage se base sur 4 éléments:
*Développer le sens de l'écoute musicale
*Contribuer à l'apprentissage artistique sur scène
*Développer la création d'une chorégraphie
*S"investir librement dans l'expression corporelle et partager la joie
Voici ci-dessous les différentes couleurs musicales mises à l'honneur: par KER KREOL
Le maloya, représente à la fois la musique et une danse originaire de l'Ile de la Réunion. Cette sonorité est née du temps de l'esclavage. C'était un moyen de rendre hommage en créole aux ancêtres lors de servis kabaré et pouvait servir également pour se moquer des maîtres avec quelques paroles en français.
Certains maîtres n’acceptaient pas que leurs esclaves se livrent aux divertissements et c’est pour cette raison que nombreuses réunions étaient clandestines, dansées dans l’ombre jusqu’à l’abolition.
Dès lors, le maloya continuera à être pratiquée par la population libre, désireuse de conserver une coutume profondément ancrée, mais de manière générale perçue par l’autorité civile et le clergé catholique comme une menace potentielle de l’ordre établi. Malgré la tentative « d’interdiction » décrétée par le Préfet Perreau-Pradier à partir de 1956, le maloya perdurera principalement à travers le culte des ancêtres et les célébrations de l’Abolition de l’esclavage.
A partir de 1976, cette musique et danse, récupérée à des fins politiques par le Parti Communiste Réunionnais, incarnera une résistance de la culture créole, face à l’assimilation à la culture française. Depuis 1981, grâce à la politique culturelle nationale de Jack Lang en faveur de la reconnaissance des identités régionales, le maloya est officiellement à nouveau autorisé. Enfin, depuis 2009, ce répertoire fait partie de la liste représentative du Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité à l’Unesco.
Cette danse se définit par un mouvement de piétinement, d' ouverture des bras et déhanchement.
Le séga se danse en solo ou en couple en se dandinant les hanches et en tournoyant sur soi-même.
"L’histoire du Séga, à la Réunion, est intimement lié à celle du Maloya. Le Maloya, terme d’introduction récente (apparu vers 1930) était appelé vers 1750, « Tchega », « Tsiega » puis « Séga », mot portugais d’origine swahili désignant l’action de remonter ses habits, caractéristique des danses bantoues. Dès le second empire (1852), d’autres danses font leur apparition: le quadrille d’origine anglaise, le scottish, la polka, la mazurka, auxquelles succèdent des danses de groupe comme « la poule ». La série se termine par des figures libres. Cet espace de liberté a été capital dans la naissance du Séga. Au milieu du XIXe siècle, la prospérité économique de l’île a permis une plus grande diffusion du quadrille et le besoin de musiciens s’accroît. Des musiciens noirs sont alors initiés à ces musiques: ce sont les « jouars ». Du fait de leur appartenance à une autre culture, ils ont volontairement ou involontairement modifié ces airs, surtout au niveau rythmique: ceci marque le début de la créolisation du quadrille. Ayant appris à jouer sur des instruments européens, ils utilisent la dernière partie du quadrille pour jouer leur musique. Passant progressivement du binaire au ternaire, cette danse appelée au début « quadrille créole » va coloniser toutes les figures du quadrille. Le phénomène prend une telle importance que le Séga s’échappe des salons pour être joué et dansé partout: il devient la musique populaire de la Réunion.
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